L’atelier

Une collection unique au monde

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Musée particulier Féau, papiers peints Bélanger
Musée particulier Féau, décors de boiseries, sculptures, fonds historique d'ornements
Double porte chêne sculpté XVIIe Apollon Rayonnant attribué Claude Nicolas Ledoux
Showroom Feau, collection pièces originales boiseries, peinture décorative

Une collection de boiseries historiques

Patiemment rassemblé, le fonds Féau compte des pièces rares et emblématiques. Il s’étoffe d’année en année sous l’égide de Guillaume Féau, collectionneur passionné.
D’une valeur inestimable, la collection Féau reflète l’âme de la Maison, son amour pour le beau et les arts décoratifs. Elle apporte une source d’inspiration prisée par les décorateurs du monde entier.

Visite guidée du showroom à l’adresse parisienne de la Maison, sous la grande verrière Eiffel où s’accumulent d’innombrables décors.

Flânerie dans le showroom

Véritable Musée particulier, cet espace réunit plus de 200 pièces de boiseries du XVIIe au XXe siècle. Les équipes de Féau Boiseries aiment y déambuler, à la recherche d’idées de création. En maître des lieux, Guillaume Féau affectionne ce cadre merveilleux, propice à des échanges nourris avec ses clients.

Certains décorateurs et architectes deviennent des habitués de la salle de réunion aux décors si particuliers, qui est mise à leur disposition gracieusement en phase de conception. Lors des présentations de leur travail, leurs commanditaires tombent immanquablement sous le charme de cet espace et de ses trésors.

Guillaume Féau fait les honneurs de ce lieu magique, en vidéo.

Détail bas-relief Art Déco Ruhlmann, visage femme, Collection Féau Boiseries
Décor original de boiseries Art Déco Ruhlmann, collection Féau, Louvre Abu Dhabi

Boiserie d’Émile-Jacques Ruhlmann pour Lord Rothermere

« Ruhlmann est le plus célèbre ensemblier-décorateur de la période Art Déco. Ses décors de boiseries sont rares, et celui-ci, livré en 1925 à Lord Rothermere pour son appartement sur les Champs-Élysées, est particulièrement raffiné. J’aime son registre décoratif qui rappelle la Sécession Viennoise, avec ces figures de femmes, ces détails sculptés en forme d’osselets, les trois rangées de denticules autour des portes… J’ai pu acquérir cette boiserie aux enchères à Paris il y a une dizaine d’années. Je la trouvais tellement extraordinaire que j’ai été très surpris d’en être le seul acquéreur potentiel. »
Guillaume Féau

Ce décor a désormais rejoint les collections permanentes du Louvre Abu Dhabi. Cette acquisition a été orchestrée par le directeur du musée du Louvre Henri Loyrette, avec Laurence des Cars, directrice scientifique de l’agence France Museum, chargée du développement du Louvre Abu Dhabi, et Olivier Gabet, directeur du MAD, Musée des Arts Décoratifs de Paris. Il continue d’inspirer Féau Boiseries pour ses clients amateurs de l’épure et du moderne.

Les deux panneaux de la Guimard par Ledoux

« Ces parcloses ont été retrouvées par hasard, dans un placard d’une grande galerie d’art contemporain parisienne. Elles font pourtant partie d’un ensemble de célèbres décors, dont plusieurs éléments sont au Louvre : l’hôtel de la danseuse d’Opéra Marie-Madeleine Guimard, célébrité parisienne du XVIIIe siècle.
Elle avait fait bâtir ce véritable palais par Ledoux dans le quartier de la Chaussée d’Antin. Il représentait une extraordinaire concentration des grands savoir-faire des plus prestigieux artistes de son temps : portes peintes par Fragonard, dessus de portes sculptées par Clodion…
Ces motifs de cassolettes s’ornent d’une petite fleur de lys, qui signalent que la destinataire du décor avait dansé à Versailles devant le roi, honneur ultime. Les boiseries contiennent souvent des messages codés. »
Guillaume Féau

Panneaux de la Guimard par Claude Nicolas Ledoux, XVIIIe, collection Féau Boiseries

Décor des 4 continents par Claude Nicolas Ledoux, boiseries XVIIIe, collection privée Féau
Panneau du lion, décor des 4 continents par Claude Nicolas Ledoux, XVIIIe, collection privée Féau

La boiserie des Quatre Continents par Ledoux

« Ce décor du XVIIIe siècle comprend quatre panneaux sculptés symbolisant les quatre continents alors connus : un lion et une tête d’éléphant représentant l’Afrique, un dromadaire et une coiffe turque symbolisant l’Asie des routes de la soie, un crocodile et une coiffe de plumes renvoyant à l’Amérique amazonienne, un cheval cabré et un casque grec incarnant l’Europe.
Il me fascine depuis l’enfance. Dans le livre sur les collections de la maison Jansen que mon père me laissait feuilleter, c’était le seul accessible à mon imaginaire d’alors, avec tous ces animaux superbement représentés. J’ai eu la chance de pouvoir acheter cette boiserie, qui est devenue un élément fort du vocabulaire ornemental de Féau Boiseries. »
Guillaume Féau

Ce décor inspire régulièrement Féau Boiseries, en réplique ou réinterprété pour ses clients qui apprécient la fantaisie maîtrisée néoclassique.

Papiers marouflés de François-Joseph Bélanger, XVIIè, style Bagatelle, collection Féau

Les papiers marouflés et la boiserie de Bélanger

« Je suis un grand admirateur de François-Joseph Bélanger, l’architecte du comte d’Artois, futur roi Charles X. On lui doit, entre autres, Bagatelle et ses jardins. Son style est à la fois extrêmement raffiné et poétique, presque onirique. Il a un grand talent d’ornemaniste. Ces papiers peints, typiques de ceux qu’il faisait installer dans les beaux hôtels de ses clients à la Chaussée d’Antin, à la fin du XVIIIe siècle, sont les seuls exemplaires de ce type sur le marché de l’art. Le matériau est très fragile. Très peu ont pu être conservés. Leurs dessins préparatoires sont au Louvre.
Ce décor sculpté est aussi certainement l’œuvre de Bélanger. On y reconnaît sa faconde ornementale, sa manière de poétiser les références à l’antiquité et de les allier à des éléments contemporains, comme un filet à papillons ou une ombrelle, dans un parfait équilibre. Ce décor est parfaitement dans l’esprit de Bagatelle. »
Guillaume Féau

Panneaux Régence XVIIe avec cible, vert céladon et or, collection Féau

Les panneaux Régence avec cible

« Ces panneaux du XVIIIe sont entrés dans nos collections il y a 25 ans. Ce sont des œuvres très inspirantes, puissantes, avec leur cible centrale qui représente un tournesol. Sans corniches ni cimaises, ce décor mesure déjà 4 mètres de haut. Il était donc destiné à des pièces de plus de 5 mètres de hauteur sous plafond.
Cette boiserie Régence, remontée au XIXe, a appartenu au grand collectionneur bolivien Antenor Patiño, fin connaisseur du Grand Siècle Français. Quand nous l’avons acquise, elle n’était pas peinte, mais en bois laissé au naturel et rehaussé d’or, dans le goût Rothschild du XIXe siècle. Nous avons opté pour cette interprétation, peinte en vert céladon, couleur très à la mode au milieu du XVIIIe siècle. »
Guillaume Féau

Cheminée marbre blanc sertie de bronze, Pierre Gouthière, collection Feau
Cheminée marbre blanc Pierre Gouthière, détail sertissage bronze, collection Feau

La cheminée de Pierre Gouthière

« Cette cheminée de la fin du XVIIIe siècle est plutôt petite, mais elle est si précieuse et raffinée qu’on peut la comparer à un bijou. Ses colonnes sont un travail particulièrement virtuose de sertissage du marbre dans le bronze doré. C’est une opération très délicate car la pierre peut facilement éclater. C’est un travail de joaillier. »
Guillaume Féau

La grande qualité de ciselure du bronze est la marque de fabrique du bronzier Pierre Gouthière, qui livra entre autres des décors de cheminées pour Marie-Antoinette au Petit Trianon, et pour les appartements de la comtesse du Barry à Fontainebleau.

Cheminée marbre bleu turquin d'Emilio Terry, Art Déco, café society
Cheminée marbre Emilio Terry, Colonnes Art Déco, cyclindres et cubes, collection Féau

La cheminée d’Emilio Terry

« C’est l’un des fleurons des collections de cheminées de Féau Boiseries. Cette œuvre en marbre bleu turquin avec sa plaque foyère bicolore raffinée, audacieusement associée avec un foyer de briques, a été dessinée par le mythique décorateur Emilio Terry (1890-1960). Maître absolu des styles, il inventa pour la « Café Society » du XXe siècle un style imaginaire baptisé « Louis XVII ». »
Guillaume Féau

Les colonnes de cette cheminée alternent entre cylindres et cubes, et rendent hommage à l’architecture XVIIIe de Claude-Nicolas Ledoux pour la Saline royale d’Arc et Senans, son chef d’œuvre bâti en 1780.
Cette cheminée a été créée pour un hôtel dessiné par Terry à Boulogne-Billancourt, au début des années 1930, où Édith Piaf et Marcel Cerdan vécurent lors de la décennie suivante.

Showroom Féau boiseries, musée particulier, Paris, 9 rue Laugier
Notre expertise
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Nous sommes à l’écoute des décorateurs et architectes d’intérieur en charge de chantiers qui requièrent des ensembles de décors à fabriquer sur mesure.